mercredi, juillet 12, 2017

Araaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrggggggg !!!

Quel titre, non mais quel titre! Pour un retour sur la scène en plus (petit secret : même pas honte!). Mais cela traduit bien mon état d'esprit!
Bref, aujourd'hui ça m'a saoulé!
Je travaille dans ce qu'on appelle en bon français un open space (meuh non, les français n'utilisent pas d'anglicismes! Remarquez, me lancez pas là-dessus parce que les griffes me poussent!). Nous sommes une équipe de près de 20 personnes, avec près de 80 autres personnes toutes autour sur le même étage (le 8ième pour celui, ou celle je ne suis pas sectaire, qui voudrait me faire parvenir fleurs, cadeaux et autres petites attentions). 
Tout ça pour vous dire que, même en ne voulant pas être indiscrète, on entend les conversations des personnes alentour, si tant est que lesdites personnes veuillent qu'on les entende.
Bref.
Donc ce matin, j'entends une bribe de conversation, au sujet d'un film : ''il est français, MAIS il est drôle''. Alors, vous comprenez bien (et je ne vous ai pas mis sur la voie) que c'est le MAIS qui m'a mise dans tous mes états. Pourquoi? POURQUOI? Pour moi, les termes FRANÇAIS et DRÔLE peuvent tous les deux s'appliquer à un film. Souvent, même... 
Non pas que je veuille convaincre le monde entier (et en l'occurence une partie du peuple québécois) que le cinéma français soit le meilleur au monde (même si je pense qu'il se trouve sur le podium) mais là quand même! 
En fait, ce qui m'a vraiment énervé c'est plutôt l'ignorance. Je suis persuadée que les personnes qui disent ne pas aimer le cinéma français ne le connaissent pas! Je suis cinéphile. À ne pas confondre avec spécialiste du cinéma, mais j'aime les films. Le cinéma français ne peut se classer dans un genre, a contrario de l'habitude débile qu'ont les français de toujours tout vouloir étiqueter. Le cinéma français est drôle, dramatique, d'auteur, effrayant, romantique, hard, il est parfois simple et benêt, aventurier, fantastique, historique, de science-fiction, politique ou engagé, qui dénonce ou souligne, qui met en lumière, ou simplement qui raconte du vrai. Le cinéma français raconte souvent la vie d'une ou plusieurs personnes normales, qui ne sauvent pas le monde entier voire la galaxie au complet au dernier millimètre et à la dernière seconde.
Alors si tu me dis que tu n'aimes pas l'humour des films français, je pourrais être d'accord avec toi, mais encore là, quels film(s) français as-tu vu pour généraliser ainsi et pourquoi ne les as-tu pas aimé? Et mieux encore : il y a tellement d'humours différents dans les films français. On a le comique de situation, l'humour noir, le sarcasme, l'ironisme, on a l'humour subtil aussi (mais c'est sur que ça, faut être équipé au dernier étage pour le saisir!). Peut-être alors n'aimes-tu que les comédies américaines où plus c'est gros et débile et plus c'est drôle? Moi personnellement j'aime beaucoup d'humours différents, parfois l'humour américain mais à très petite dose! Enfin, peut-être est-ce parce que tu ne comprends pas nos expressions, mais à ce moment-là, faut le préciser...
Et puis autre chose : avec quoi peux-tu le comparer? Si tu ne connais que le cinéma américain alors là, je suis bien contente que tu n'aimes pas le cinéma français ah ah ah. Ça me rassure même!
Connais-tu le cinéma anglais? Très drôle, mais un humour particulier. J'aime beaucoup le cinéma anglais.
Connais-tu le cinéma d'Amérique du sud / d'Espagne? Ils sont assez bons dans les trucs d'horreur (mais là il ne faut pas non plus se baser sur le film d'horreur de base américain pour comparer!), sont bons aussi dans les films de situations assez bizarres. C'est un excellent cinéma que j'apprécie beaucoup.
Connais-tu le cinéma asiatique? Moi pas énormément mais deux films m'ont marqué : ''Accident'' et ''J'ai rencontré le diable''.
Alors ouvre ton esprit, et viens me demander des titres de films français qui sont bons et je te donnerai des titres. Et après, tu pourras me donner un vrai avis!
Allez sans rancune!

mercredi, novembre 11, 2015

Jeux d'évasion et de peur

Depuis début d’année j’ai un nouveau compagnon de vie. Non je ne parle pas de mon chat, public, tu es vil et mauvais! Je parle bien évidemment d’un nouvel amoureux. Chum comme on dit ici (beurk c’est laid!!!).
Ce n’est pas seulement un compagnon de vie, mais également un compagnon de jeu, de sorties, de sport aussi désormais. Il est toujours (ou quasiment) partant pour essayer de nouvelles choses. Je vous vois arriver avec vos gros sabots : je ne parle pas d’expériences sexuelles, bande d’obsédés!
Je ne sais pas si vous connaissez Groupon. Je sais que je vous en ai parlé dans un précédent article relatif à une soirée des plus mémorables grâce à ce fameux Groupon, mais bon public, tu te fais vieux, tu peux oublier. Groupon est un site sur lequel il est possible d’acheter énormément de choses à tarif réduit (produits, voyages, restos, billets etc…). Ce qui nous intéresse aujourd’hui, ce sont des billets pour des jeux d’évasion et de peur (eh, tu vois public, c’est super raccord avec mon titre!!!).

La peur tout d’abord : PEUR DÉPÔT, un ‘’parcours sensoriel’’ comme ils l’appellent. Une sorte de maison de l’horreur. Ce n’était pas la première fois que j’y suis allée cette année, Frangipanouille et moi l’avons testé l’année dernière. J’avais envie de tester déjà la première année de sa sortie (2013) mais bon, il y en a pour qui sortie rime avec ‘’pardon, j’ai pas bien compris???’’.
 C’est un ensemble de conteneurs en métal, reliés entre eux, situé sur le Vieux Port. À ne pas confondre avec le Vieux Porc car sinon on pourrait avoir des problèmes, mais bon j’dis ça j’dis rien! Donc, disais-je, des conteneurs qui forment un parcours qui fait peur… Je dois t’avouer que c’est plutôt vrai. Plus l’année dernière que cette année mais quand même! L’année dernière le thème était Les Zombies. Donc des zombies divers et variés qui apparaissaient, criaient, soufflaient, te surprenaient afin de faire grimper l’adrénaline dans ton corps. Sans compter le parcours qui était plutôt particulier : il faut oser quitter une salle en entrant par une porte de frigidaire. Ou encore être dans une salle et, bien que sachant que ce n’est pas vrai, avoir peur car les murs et le plafond se rapprochent dangereusement de toi! Un véritable parcours sensoriel que nous avons vécu ma sœur préférée et moi en 2014.
Cette année, j’ai décidé de réitérer avec mon partenaire de jeu, le sus-non-nommé Pascal… Le thème cette année était Le Virus. C’était plutôt un jeu dans un cadre d’horreur. Nous étions équipés de capteurs à l’intérieur des paumes et à chacun était attribué une couleur,  le but étant de cumuler le plus de temps des capteurs sur les lumières de notre couleur, et ce, malgré tout ce qui pouvait arriver… C’était drôle, mais quand même moins épeurant que l’année dernière. Cela dit, appuyer tes mains sur les lumières alors que tu sens des trucs bizarres, de l’air ou de l’eau jaillir d’autour des lumières… J’ai quand même pousser des petits cris, j’avoue! Et le pire, je l’avoue également, c’est que je crie parce que Pascal crie pour me faire crier…. On n’en finit plus! C’était vraiment particulier…
Petite note : à l'entrée (ou à la sortie, ça dépend de où on se place!!!) il y a le décompte des personnes qui n'ont pas fini le parcours : LES POULES MOUILLÉES (famille Bissinger-Schaffner on se calme, je n'y suis pour rien). En fait, quand tu es à l'intérieur et que tu veux sortir, tu cries Poule Mouillée et on vient te chercher...
Le final par contre est le même : vous pouvez constater sur les photos une petite amélioration quant à mon contrôle de soi (bon de ma silhouette aussi mais c’est une autre histoire, ça!).

L’évasion maintenant. Deux expériences : A/Maze et Obsidem. Jeux d’évasion et/ou d’aventure.
 Le premier que nous avons fait c’est A/Maze. C’est simple : on était tous les deux menottés, chacun dans une cellule différente, et démerde-toi! Donc il a fallu sortir des cellules, se débarrasser de nos menottes, et trouver le moyen de s’en sortir. En fait, c’était plus un jeu d’énigmes avec comme but de s’évader plutôt que vraiment une évasion proprement dite. Pour répondre à votre question non posée (ne faites pas les timides, voyons!), nous avons échoué…. Mais à notre corps défendant, ce jeu était conçu pour une équipe de 4 personnes car il y a plein de choses à faire/voir/vérifier/penser/tester… Malgré ma déception, ce fût quand même une belle aventure. À réitérer, c’est sûr!
Le second c’est Obsidem, vous vous en doutiez j’imagine. Vous voyez, je ne vous prends pas pour plus bêtes que vous n’êtes!!! Quoiqu’au nombre de commentaires que j’ai, je me demande si vous savez écrire… Bref! (sentez-vous mon appel aux commentaires???). Donc, disais-je, Obsidem : plus de l’évasion pure qu’un jeu… Mise en situation : menottés, yeux bandés, enfermés dans deux pièces contigües et démerdez-vous! Il a fallu ôter notre bandeau, trouver la manière de se libérer de nos menottes, et communiquer pour s’aider à s’en sortir… Une expérience assez intéressante et déstabilisante… Là aussi, nous avons échoué mais paraît-il que nous faisons partie des 5 ou 10% des ‘’joueurs’’ à être arrivés aussi loin. Il ne restait plus grand-chose pour que l’on s’en sorte. En sachant que nous n’avions que 20mn et 20mn, ça passe assez vite!

Nous avons vraiment aimé nos 3 expériences et c’est sûr que l’année prochaine on fait la 4ième version de Peur Dépôt. Et je pense qu’avant l’année prochaine, nous allons essayer un autre scénario d’évasion, peut-être plus long… Je vous tiens au jus de toute façon. Là je vous laisse avec quelques photos de Peur Dépôt…






mardi, novembre 10, 2015

Allo non mais allo quoi!!!

Choquée, interloquée, sans voix, pantoise, dubitative, interrogative,tant de qualificatifs, et pourtant je trouve qu’il en manque encore!
Quelle ne fût pas ma surprise en m’en rendant compte. J’ai même vérifié avec Pascal avant, afin d’être sûre que je ne rêvais pas, que je n’étais pas dans un pays imaginaire voire un film d’horreur! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah! Tu sais que je suis cartésienne comme fille mais j’ai aussi un côté fofolle qui me permet de ne pas tomber dans l’excès! Mais, là, non! Je refuse de me soumettre! Zéro logique! Et même pas un peu de folie pour compenser le tout…
Oui je sais, public, tu te questionnes, tu trépignes d’impatience, tu veux savoir et comprendre ce qui m’émeut ainsi autant. Je te mets en situation :
Nous étions en voiture, dans la ville de St-Eustache (ne riez pas s’il vous plaît, c’est plus facile à prononcer que Souffleveyersheim!) et là, on se retrouve sur la rue St-Eustache… je te vois réfléchir et froncer les sourcils… Je t’aide un peu :
HEIN? LA RUE ST-EUSTACHE À ST-EUSTACHE!!!
Tu comprends le panel d’émotions qui m’ont traversé hein public?
Pour les gens que ça ne choque pas (genre les québécois), chez moi (en France bien évidemment), ça se passe comme ça : tu habites un village, au hasard Schweighouse-près-Thann (au hasard, hein!). Tu te ballades dans le village pour te dégourdir les jambes, promener ton chien, ou simplement errer sans but précis… Et là tu tombes sur la rue de Reiningue (qui, je précise, est un autre village à quelques kilomètres de là). Si tu suis la rue de Reiningue, elle TE MÈNE À REININGUE, c’est fou hein? Franchement, quelle belle coïncidence…. Ils auraient voulu le faire QU’ILS L’AURAIENT FAIT! Ben oui, c’est fait exprès : la rue de Reiningue mène à Reiningue…. Ce qui permettait, à l’époque d’avant les gps voire même les cartes, de se rendre d’un village à l’autre sans faire le tour de la France au complet… fichtrement intelligent hein?!?
Donc, mon interrogation est la suivante : à quoi ça sert une rue de St-Eustache À St-Eustache??? Je vous le demande car mon cerveau bloque complètement! Je suis loin d’être con ( je m’auto-complimente là, ça fait du bien!) mais là, vraiment, je suis incapable de trouver ne serait-ce qu’un début d’explication…

Libre à vous de m’éclairer…

mardi, septembre 29, 2015

Ouaich Cousine, t'es bonne! Tu me donnes ton 06?

Sôlut, wie gehtz???
Cher Public, bonjour... Ou plutôt, enfin bonjour!
Tout ce temps passé sans toi cher public... un vrai bonheur! Tranquilité, paix d'esprit, calme et sérénité. Bref, le panard intergalactique. Mais je m'ennuyais tout de même. Pas de vous bien sur, mais de ma plume (!).
Et puis faut dire que la mama Schaffner tentait de pousser fifille au turbin, croyez-moi! Eh oui, que voulez-vous, c'est ma première fan. Bientôt 40 ans la pauvre. Allez, 1mn de silence pour la santé mentale de cette femme admirable qui a chuté considérablement (sa santé mentale j'entends, pas ma mère!) un certain 17 décembre de l'an de grâce 1975... La roussitude et le bordel entraient dans sa vie (peut-être pas dans cet ordre-là d'ailleurs!).
Bon, je reprends mes habitudes moi : je divague. Mais je sais que vous aimez ça. Suivre le chemin sinueux de l'encre de ma plume coulant sur le papier. Chemin qui a toujours un point de départ précis, mais c'est le contraire pour l'arrivée!
Si vous voulez savoir comment je me porte (et même si vous ne voulez pas d'ailleurs aussi) : TRÈS BIEN. J'ai pas mal repris ma vie en main, changé mon hygiène de vie, pris quelques décisions judicieuses. Et la vraie Virginie est finalement sortie de son hibernation. Et si quelqu'un me dit qu'une poule n'hiberne pas, je le bombe (message spécialement destiné à ma famille, particulièrement les deux trucs qui me servent de frère).
Donc, je vais très bien, et je fais tout pour maintenir le cap!
Rapport au titre, les québécois sont un peu perdus j'imagine, les autres auront compris qu'il s'agit de drague ; cruise pour le Qc, prononcez crouse, va comprendre Charles...
Vaste sujet s'il en est un!
Côté français, difficile de résumer ça...
Côté québécois, ça se fait en 4 mot à mon humble avis : Y'EN A PAS!
Ah! Fermez la bouche, rentrez vos yeux dans vos orbites et otez cet air hébété de vos tronches chers compatriotes (et n'oublions pas que dans compatriotes, il y a ... patriotes!).
Je mets juste un bémol (spécial dédicace à Josiane si elle lit cet article) ici pour préciser que je parle des personnes à partir de la trentaine, car je ne connais aucun djeun's ici, donc aucune espèce d'idée du mode d'emploi dudit jeune!
Donc, disais-je, ZÉRO, WALLOU, MACACH', NIET, POPOV! Cela résume assez bien le concept de drague québécois...
Vous ne vous ferez jamais draguer dans la rue, au magasin, dans un parc... etc la liste est longue. Encore une petite précision ici : par un homme québécois ou dont les valeurs sont devenues québécoises. Je m'explique. Je me suis faite draguée correctement au Dunkin Donut's où je travaillais en 2009. Ah ah! direz-vous. Là voilà qui ment maintenant! Euh, pas vraiment. Et puis, arrêtez de me couper sinon ça va être le bordel ici. C'est encore moi qui commande, non mais! Effectivement, je me suis faite draguée à l'ancienne, MAIS (toujours importants les ''mais'') il s'agissait de Carlos, un argentin, un latin lover quoi! Donc il compte pour des prunes, et toc, dans les dents Carlos!
Revenons à nos moutons. Pire : une femme qui se ferait accoster pourrait appeler la Police (oui oui vous lisez bien. Cela dit, les poulets ici sont tellement mignons que ce serait un bon moyen de se trouver un petit 4 heures ça!!!) et le monsieur pourrait avoir des problèmes.
Ici, c'est la femme qui a le pouvoir... et à mon avis, elle ne l'utilise pas à bon escient.
Petit apparté : je me rappelle quand je vivais à Montréal lors de ma première venue. Je rentre dans le métro et croise le regard d'un homme qui ne me laisse pas indifférent et réciproquemen. Un échange prometteur de regards et de sourires s'ensuit. Puis il descend à une station et, au milieu des marches pour remonter à la surface, me regarde et lève les bras en signe d'impuissance. Aaaaaaah reviens petit scarabée, j'ai envie de jouer au Docteur!!! J'ai compris plus tard que j'aurais dû faire le premier pas, et cela aurait peut-être abouti sur quelque chose!
Ces femmes donc, qui détiennent ce ''pouvoir'', ont changé la nature des hommes je trouve. Un collègue de travail m'a rétorqué dernièrement : vous voulez l'égalité hommes-femmes, vous payez la moitié du resto! Question connerie par contre, je pense qu'il y a de l'avance d'un côté sur ce coup-là! Il y a même des hommes qui hésitent à te proposer de monter ta valise de 3 tonnes dans le métro car ils ont essuyé tant de refus et de regards en coin... Pathétique, isnt't it?
Pour moi, l'homme et la femme sont égaux, mais cela n'empêche pas que nous ayons des différences, des points forts et faibles propres à chaque genre. Est-ce que parce que l'homme est l'égal de la femme, ce dernier ne doit pas lui ouvrir la porte, tenir son manteau, sa chaise? Je ne le crois pas, bien au contraire. Moi je l'apprécie en tout cas.
Ces femmes manquent tant de choses en pensant ainsi. Ne connaissent-elle pas le plaisir de la galanterie?
Ne connaissent-elles pas le plaisir de la drague à l'ancienne/française/latine? Recevoir un compliment en pleine rue, se faire offrir une rose dans un parc (méthode de mon ex-mari!), se faire offrir un café par un inconnu qui ne veut plus l'être, taper la discute quand tu fais tes courses???
Quel dommage! Quel gâchis!
Ici, pour rencontrer quelqu'un, deux principales options :
- internet (ou 90% sont des tordus)
- les cercles de connaissances (amis, collègues, groupes quelconques)
Pas énormément de place à la surprise ni à la spontanéité je trouve!
Bref, c'est triste.
Un dernier petit mot pour vous donner le ''surnom'' de ces femmes : des Germaine (pardon Mamie), ou  Gère-mène pour bien comprendre!
Une petite et ultime précision : elles ne sont pas toutes comme ça, bien sur, nous sommes d'accord pour dire que c'est une généralité. Mais bien que je n'aime pas les généralités, cela s'avère comme ça icitte.
Et le pire dans l'histoire, c'est que si tu passes la ''frontière'' pour aller du côté anglophone, ça se passe différemment (je n'ai pas vérifié mais je le tiens de source sûre!)

Aventure épique de cette époque

Cher public, 


J'espère que tu apprécies le titre car j'en suis plutôt fière...
Je vais te raconter l'histoire d'une soirée qui se voulait romantico-sensuello-agréablo-sympathique et qui s'est avérée épique, un presque fiasco. Presque parce que l'on était deux et que l'on en a rit tout de même... Je t'entends déjà me dire que je ris de tout et de n'importe quoi. Et tu as raison de dire cela, mais pas du côté négatif. Il y a assez de choses grave dans la vie pour que l'on puisse rire de choses qui le sont moins!
Bref, pour te mettre dans le contexte : c'était l'anniversaire de mon homme le mercredi. Comme je ne le voyais pas avant vendredi, j'ai décidé de le ''fêter'' seulement le vendredi. Je te rassure, public, je lui ai tout de même souhaité son anniversaire le bon jour! 
Donc, mon côté fofolle a acheté plein de ballons et j'ai décoré mon appartement avec ces ballons. J'avoue que je me suis bien amusée à gonfler une 50taine de ballons, un plaisir que j'ai plaisir à ne réaliser qu'une fois par an! Je peux te dire, Public, que cela lui a fait plaisir. Donc la première partie fut une réussite... Passons à la suite.
J'avais décidé de lui offrir un massage, ''nous'' offrir devrais-je dire (tant qu'à faire!), ainsi qu'un bon resto. J'ai profité d'une offre Groupon pour les deux ''cadeaux''. J'ai quand même vérifié les commentaires et le menu... Pour ceux qui ne connaissent pas Groupon, ce n'est pas dur : prenez votre index, tapez ''groupon'' dans la barre google et cliquez sur ''cherchez'' et hop, vous aurez la réponse! Donc je sélectionne un massage de 60mn pour deux, en fait deux massages de 60mn par personne! Et je réserve dans un restaurant qui fait des hamburgers un peu ''haut de gamme'' (pas de prix sur le menu sur internet...).
Bref, on se remet dans le bain : j’accueille Chéri dans mon appartement ballonné et ma tenue sexy (oui oui c'est vrai j'étais toute mimi dans ma tenue). Bisous, câlins et tout le tintouin (je vous passe les détails, ou plutôt je vous épargne! Ceux qui me connaissent comprendront). 
Après les retrouvailles, on décide de partir pour notre super soirée. À la sortie du métro, on cherche l'adresse du Salon Éminence... On tombe sur une micro-porte entre deux magasins, qui ouvre sur un escalier qui monte vers un hôtel. Bon, mon instinct nous propose de continuer et trouver une autre activité à faire à deux... Mais bon, le massage est payé et puis Pascal passe outre mon instinct et propose de monter quand même.... On entre le code (ça rassure, déjà!) et on monte jusqu'à... comment dirais-je.... un bureau avec un homme derrière...?!? Ouf.... Pascal note que c'est un hôtel 1 étoile (au moins il y en a une?). On donne le coupon à ce gentil monsieur qui nous invite à nous asseoir.... Une petite dame asiatique vient nous voir et nous dire qu'elle attend sa collègue et nous propose à boire. Elle nous ramène deux verres d'eau. Et là, disons que mon imagination dérive.... L'hôtel est tellement miteux, l'ambiance est glauque, on se fait un trip à deux : on va se retrouver tous les deux dans une chambre d'hôtel, plongés dans des glaçons avec des organes en moins... Je touche à peine à mon verre d'eau, sait-on jamais! On se dit adieu, qu'on a été heureux de se connaître et qu'on est finalement heureux de mourir ensemble (au moins ma mort servira à faire vivre quelqu'un...).
La collègue arrive, encore plus petite que la première mais d'origine indienne ou quelque chose dans le genre. Bon, au moins si elles sont seules, on pourra se défendre! Je préviens Pascal : si jamais quand on entre dans la chambre il fait frais, on part en courant! Le pire, c'est que j'étais presque sérieuse en disant cela! Elles nous font entrer dans la chambre et l'ambiance est bien différente : deux tables de massage côte à côte, pas de lumière : on utilise l'éclairage urbain extérieur!, musique de circonstance. Ok, on va rester finalement... Nous nous déshabillons, mettons la serviette sur nous et attendons notre heure... Elles toquent puis entrent et le massage commence. Massage... euh, pétrissage devrais-je dire. J'ai demandé un massage de relaxation, je pense qu'elle me fait un massage thérapeutique pour un athlète après les J.O! Ce n'est pas désagréable, juste plutôt énergique. Et quand c'est trop fort, je lui fais comprendre de se calmer... Cela dit, je ne suis pas loin de m'assoupir. 
Le massage terminé, je sens que mon corps a été un peu malmené mais bon, c'est un massage en profondeur donc c'est normal! 
Direction le restau! Art brgr, un restau de burgers plutôt haut de gamme, genre poires caramélisées au vin rouge et tout le toutim! Comme je le disais avant, pas de prix sur le menu, en général ça augure une douloureuse peu sympathique mais pas grave, c'est pas tous les jours Noyel! Bref, le restau : décor bas de gamme à mon goût. Tout en bois mais pas du noyer ça c'est sur. On est sur une sorte d'estrade et Pascal se viande si jamais il a le malheur de reculer sa chaise! Moi je ne peux que m'asseoir à côté de lui vu qu'il y a une madame à une table à côté qui est trop proche pour que je puisse m'asseoir en face. Il y a un billard également mais non seulement on tape la queue dans le mur mais en plus il manque la boule noire... Ah ah ah c'est une blague ça, non ?!? 
Les menus sont de simples feuilles sur des tablettes en bois (tu sais, ce qui te sert à écrire quand tu n'est pas assis à un bureau)... On commande des cocktails et on passe la commande du repas : 
- le Cardiac Arrest (arrêt cardiaque en français) pour lui (1er étage : boeuf, fromage cheddar, piments forts, cheddar, 2nd étage : champignons, fromage emmental, bacon, fromage emmental, oeuf miroir, laitue, tomate, oignons et cornichon)
- les 3 mini Jojo pour moi : 1 Fancy Monsieur Biron (pesto, jambon, poires caramélisées au vin rouge, brie, tomate et salade printanière, 1 Marco Polo (fromage à la crème maison au miel et noix, oignons caramélisés au vin rouge, salade printanière et tomate), et 1 Zamani Burger (jambon à la sauce bbq, provolone, oignons frits, laitue, tomate et cornichon)
- une rondelle d'oignons pour les deux
- un Mars frit (oui oui  vous avez bien lu!)

Me concernant : une tuerie!!! Et le Mars avec!!!! C'était délicieux et à la hauteur de ce que je m'attendais en lisant le menu. Par contre, la nourriture ne concorde pas du tout avec le décor, c'est vraiment dommage! Les papilles ont été comblées, à l'instar des yeux.
Après la douloureuse, nous sommes allés dans un coin paumé et dans le noir total afin de lâcher des lanternes chinoises, un beau moment.
Donc finalement, la soirée a très bien commencé et a très terminé mais entre les deux c'est une autre histoire... Je dois vous préciser que les journées de samedi et dimanche ont été une horreur pour nos pauvres corps...!

vendredi, septembre 25, 2015

Motooooooooooooo!

e savais depuis bien longtemps que j’aimerais ça… À l’époque, le simple fait de prendre le scoot chez Pizza Pute j’étais contente! J’ai une petite idée du pourquoi je n’ai jamais passé le permis moto en France, mais je ne m’embarquerai pas là-dedans. Même sous la torture, je ne dirai rien. Ou alors pour un tit bout de flamm ah ah ah!
Bref, une chose est sûre : l’année prochaine je le passe ce satané permis moto!
Bon, vous avez compris avec tout ça que j’en ai fait, de la moto, pour me rendre compte que j’aimais ça. Ouah, vous faites preuve de perspicacité. Eh oui, dans le mille Émile. Pascal est ce qu’on appelle ici un biker. Comprendre motard of course. Comment ça on utilise beaucoup d’anglicismes en France? Écoute-toi parler tit père et on s’en retchatche! Donc, c’est un motard. Pas juste motard. Dans l’âme. Comme moi quoi. Ou plutôt moi comme lui? Euh, je perds le fil. Bref.
Il travaille dans un garage pour scooters et ma première expérience fût avec un scoot. Je vous entends ricaner, là, et honnêtement ça ne m’encourage pas à continuer! Un petit cylindre pour une tite ballade bien sympathique. J’avais plus peur que le scoot nous lâche avec nous deux dessus!



Puis, on a évolué, comme les Pokémon évolution : plus un tit scoot de crotte, non non, un scoot de 250cm3, on rigole moins là hein? Tu sais le genre de scoot sur lequel tu montes jusqu’à 130 sur l’autoroute… Alors que je ne serais jamais montée avec n’importe qui sur un tel engin, Pascal a eu ma confiance de suite. Je peux presque dire que j’ai mis ma vie entre ses mains, ce qui n’est pas complètement faux non plus!
Bref, j’ai mis mon casque et suis montée à l’arrière. Et nous sommes partis. Et ça a été le plus beau moment de ma vie. Je ne me rappelle plus si on a roulé pendant 2, 3 ou 5 heures mais je me rappelle une chose : je ne voulais plus m’arrêter! Ce sentiment de liberté, d’appartenance au monde, de force, et de vivre quelque chose que trop peu de gens vivent. Je n’appartenais plus au monde des automobilistes c’est sûr, j’ai basculé à ce moment-là. J’ai su que dès l’année prochaine je passerai mon permis et que je roulerais dès que possible. Avoir cette puissance entre les jambes, ne pas avoir de fenêtre ou de carcasse qui te sépare du monde extérieur et justement lui appartenir! Je ne fais qu’y penser et ma tête n’est déjà plus là! Je ne peux mieux définir ce que j’ai ressenti. Avec la sensation que j’appartenais à ce monde-là bien avant d’avoir posé mon cul sur ce scoot! Que je me savais perdue avant même de le vivre!
Je pense que peu pourront me comprendre, peut-être certains le croiront mais le plus important dans tout ça, c’est que moi je me suis trouvée!

Par la suite, nous sommes passés à la moto, la ‘’vraie’’ même si c’est le même cylindrage que le scoot mais visuellement elle en jette plus que le scoot c’est clair! Pascal m’a d’ailleurs gentiment offert un casque pour nos futures ballades. Mais il va falloir faire vite car il ne nous reste qu’un peu plus d’un mois…!

Edit du 25 septembre 2015 : je suis dans la course : je me suis inscrite cette semaine pour passer mon permis moto.... Cours théorique fin octobre, passage de l'examen théorique par la suite et en avril, début des cours pratiques.... j'ai tellement hâte!

Cheval de fer

Premier indice quant à une surprise faite par Chéri quand nous sommes allés à Sainte-Adèle pour assister au mariage d’une collègue…
Je vous laisse découvrir la surprise en question :





Location d’une Mustang 2015 pour l’occasion. Pan! Touchée en plein cœur! Il a visé plus que juste le pépère hein? Wow, je n’ai pas de mot pour vous raconter mon ressenti quand je l’ai découverte. Un vrai petit bijou cette voiture! Et un bonheur incroyable de la conduire! Je ne l’ai pas conduite bien longtemps mais ce fût un plaisir innommable! Je peux vous dire sans rougir que c’était les mêmes sensations qu’en montant la première fois à l’arrière de Pascal sur la moto. D’autant plus qu’elle était décapotable la vilaine (pas la moto hein?!?)… Bref c’était complètement débile cet aller-retour…